02/09/2008 | Pot de fleurs Printemps de Prague
Technique mixte
(Pots de fleur, dentelle, soutien-gorge etc.)
2008
22.03.1968, Tchécoslovaquie : Début du printemps de Prague avec l’arrivé de Alexander Dubcek au pouvoir. Il abolit la censure et instaure la liberté de voyager.
20.08.1968 : Fin brutale du printemps de Prague avec l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Kremlin.
Extrait d’un article de Wikipedia.org :
Le Printemps de Prague est une période de l’histoire de la Tchécoslovaquie durant laquelle le parti communiste tchécoslovaque introduit le « Socialisme à visage humain » et prône une relative libéralisation. Il débute le 5 janvier 1968, avec l'arrivée au pouvoir du réformateur Alexander Dubček et s’achève le 21 août avec l’invasion du pays par les troupes du Pacte de Varsovie.
Alexander Dubček introduit la liberté de la presse, d’expression et de circulation dans la vie politique et enclenche une décentralisation de l’économie. Il dote le pays d'une nouvelle constitution qui reconnait l'égalité des nations tchèque et slovaque au sein d'une république désormais fédérale. Cette innovation politique sera la seule à survivre à l’intervention soviétique.
Le Printemps de Prague provoque la réaction de l’URSS qui, après l’échec des négociations, envoie tanks et soldats pour imposer une « normalisation ». L’occupation soviétique entraîne des manifestations non-violentes et une vague d’émigration parmi la population tchécoslovaque. Gustáv Husák remplace Alexander Dubček au poste de président et la plupart des réformes libérales sont abandonnées. Le Printemps de Prague a inspiré la culture des années 1960-1980 avec les œuvres de Karel Kryl et Milan Kundera (L'Insoutenable Légèreté de l'être).
Bilan et conséquences directes de l’invasion :
L’invasion de la Tchécoslovaquie provoque la mort de 72 à 90 personnes et fait plusieurs centaines de blessés. Alexander Dubček appelle son peuple à ne pas résister. Depuis la bataille de la Montagne Blanche, en 1620, les Tchèques ne se sont jamais défendus militairement contre les invasions. Le 14e Congrès du Parti communiste tchécoslovaque, prévu pour le 9 septembre, se réunit secrètement le 22 août. Environ 1 100 délégués s’assemblent dans les usines du CKV dans la banlieue de Prague et dénoncent l’entrée des troupes étrangères.
Dubček est arrêté dans la nuit du 20 août et emmené à Moscou. Il subit pendant plusieurs jours des pressions psychologiques et physiques. Il est contraint de céder à la pression soviétique et signe le Protocole de Moscou : rédigé par les Soviétiques, le texte justifie l'intervention armée.
L’invasion provoque une importante vague d’émigration qui finit par s’arrêter quelques temps plus tard : on estime le nombre des départs à 70 000 immédiatement après l’intervention. Sur toute la période soviétique, 400 000 Tchécoslovaques quittent leur pays.
Le 16 janvier 1969, Jan Palach, un étudiant s’immole par le feu sur la place Venceslas à Prague en protestation contre la suppression de la liberté d’expression. L’exemple de Palach est suivi par Jan Zajíc un mois plus tard et par Evzen Plocek en avril. Dans la nuit du 28 au 29 mars 1969, 500 000 personnes manifestent spontanément : 21 garnisons soviétiques sont attaquées. Le premier anniversaire de l’invasion soviétique soulève de nouvelles manifestations.
Réactions dans le bloc soviétique :
Le Printemps de Prague conduit Brejnev à durcir le régime en poursuivant les dissidents et en agitant la menace d’une intervention militaire dans le bloc soviétique devant toute réforme selon la théorie de la « souveraineté limitée ».
Le 25 août 1968, une manifestation de soutien aux Tchécoslovaques se rassemble sur la place Rouge à Moscou : vers midi, huit Soviétiques déroulent des banderoles où sont inscrits des slogans dénonçant l’invasion. Ils sont arrêtés et punis pour « acte antisoviétique ». À Bucarest, le dirigeant communiste Nicolae Ceauşescu prononce un discours critiquant la politique soviétique en Tchécoslovaquie. La République populaire de Chine condamne également l’invasion. En Pologne, un comptable de 59 ans, Ryszard Siwiec, s'immole dans un stade devant 100 000 personnes pour dénoncer la normalisation.
04:50 Écrit par Miriam Schwamm dans Sculptures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, galerie 11 et demi, 68, Nouméa | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.